Game synthesis

Je tiens une petite revue sur Mastodon, où je review les jeux que j'ai fini, en exactement UN toot, ce qui j'aime autant vous dire est concis.

J'ai décidé de les publier ici aussi, je vais republier tout ça en 3~4 articles, et après je compilerai au fur et à mesure que je les finis.

Je pourrais éventuellement aborder un jeu que je pense abandonner définitivement si j'ai des choses à en dire, et je n'en reparlerai pas à nouveau à moins que finalement je le finisse pour de bon.

Oh, détail : je ne ne cherche pas nécessairement à finir les jeux à 100%; aussi si je finis par le finir intégralement je reviendrai dessus normalement (sauf si ça apporte rien).

Vous pouvez suivre ça sur Mastodon en suivant le hashtag #gamesynthesis.

 
The Coma
 

 

On commence avec The Coma, un survival-horror sud coréen 2D en vue de côté.

Histoire classique mais solide, le jeu ne fait hélas jamais vraiment très peur, et manque cruellement de variété, étant poursuivi par un unique ennemi pas très malin pendant tout le jeu.

Ca devient rapidement terriblement répétitif, d'autant que les enjeux ne sont pas passionnants et qu'on tourne en rond dans un tout petit espace.

C'est joli ceci dit.

C'est pas honteux mais c'est quand même pas dingue.

 
 
Kirby's Adventure
 

 

Kirby's Adventure est le 2nd jeu de la série Kirby, et ma foi c'est le jeu de tous les paradoxes.

Extrêmement beau mais visuellement répétitif et sans cohérence thématique, plaisant à jouer mais avec une inertie agaçante, relevant de la balade de santé mais farci de pics de difficultés absurdes, une grande diversité d'action et fourmillant de bonnes idées mais extraordinairement répétitif et ne se renouvelant jamais...

Bref, ce jeu ne sait jamais vraiment sur quel pied danser.

 

Viviette

 

Viviette sur Switch est un survival horror en 2D vu de dessus.

Si ce n'est son affichage, on est dans la pure tradition des 3ers Resident Evil, en particulier le 3e puisqu'on est poursuivi tout du long par une IA démoniaque.

On a du coup les mêmes qualités et défauts : super ambiance, GP efficace, mais le tout est régit par des énigmes parfois irrationnelles forçant les allers-retours, plombant le rythme.

Si vous aimez les survival horrors old-school, c'est fait pour vous.

 
 
Pikuniku
 

Pikuniku est un petit jeu qui tient avant tout par son ambiance bon enfant.

En effet, dans ce petit jeu de plate-formes minimaliste au design enfantin, c'est avant tout son humour et sa bonne humeur communicative qui priment. Le jeu a toujours des enjeux extrêmement simplistes et ne dure qu'une petite poignée d'heures.

Cependant cette joie permanente au ton plus satirique qu'il ne peut le sembler fait que l'expérience se vit toujours avec plaisir.

Très rafraîchissant.

 

Mother Russia Bleeds

 

Mother Russia Bleeds est un fantastique beat'em all qui n'a pas à rougir face à *l'autre* grand nom du genre de ces dix dernières années, à savoir Street of Rage 4.

En terme de plaisir de jeu, on est sur le même niveau d'excellence. Tout juste est-il un rien moins riche en contenu (mais paradoxalement plus varié) et un tout petit moins équilibré.

Mais ce qui le différencie vraiment, c'est son ambiance : sexe, drogue violence, politique... c'est BEAUCOUP plus trash.

Génial.

 
 
We. The Revolution
 
 

Bon, j'ai joué à "We. The Revolution" 1h et j'ai vraiment pas aimé :
_ Interface confuse et peu pratique (c'est illisible, entre autres);
_ multiplication des systèmes de jeu imbitables;
_ objectifs incompréhensibles;
_ personnages extrêmement antipathiques;
_ propos pas clair et un peu inquiétant (potentiellement réac);
_ c'est terriblement chiant (non, vraiment).

1er jeu que j'abandonne en cours de route ici, et c'est dommage parce que j'avais envie d'aimer ce jeu.

 
 
Evoland
 

Evoland est, comme son nom l'indique, un RPG évolutif, ayant l'ambition de montrer l'évolution du genre entier RPG, rien que ça. Et malgré ses bonnes intentions, il est incroyablement raté.

En premier il abandonne assez vite son concept, pour ne plus qu'être un RPG ultra générique à la limite même de la compétence.

Il ressasse en boucle ses trois unique références, FF7, Zelda et Diablo, jusqu'à l'écoeurement, avec un humour incroyablement balourd.

Bref, il est hors-sujet.

 

Splatterhouse

 

Splatterhouse est un très vieux beat 'em all et ça sent dans la radicalité de l'expérience qu'il propose : on avance en ligne droite et on tape tout ce qui bouge, et c'est à peu près tout.

Et pourtant le jeu est plaisant, avec son ambiance ultra-gore de carnaval (novatrice pour l'époque) et son rythme sans temps morts.

Toutefois il est brutalement dur, avec des boss à la limite du faisable, sans save-states c'est presque infaisable.

Beau et con à la fois, on s'amuse bien.

 

Ikenfell

 

Ikenfell est un tactique RPG se déroulant dans une école de magie, l'héroïne recherchant sa soeur.

Tous les aspects du jeu ont été pensés pour être le plus accessible possible : c'est joli, le système de combat est dynamique et simple, il y a un tas d'options pour permettre un grand confort, l'histoire est plaisante pour tout public, les personnages sont attachants et LGBT.

Seul bémol, il y a un gros problème de rythme en début de partie, mais il vaut le coup de s'accrocher.

 

Edgar - Bokbok in Boulzac

 
Edgar - Bokbok in Boulzac est un point 'n click français se déroulant dans une campagne loufoque où un cultivateur de courges et sa fidèle poule s'embarquent dans un complot alors qu'ils voulaient juste réparer leur répulsif à insectes.

Comme le montre ce résumé le jeu est une comédie déjanté, et c'est un peu le problème, car en-dehors de son humour le jeu ne propose pas grand chose, et ça tombe hélas souvent à plat [humoristiquement parlant].

Sympathique sans plus, néanmoins on ne s'embête pas.

 
 

 

Voilà tout pour cette fournée, un ou deux autres articles et je continuerai la série.