Comment j'ai réussi à me faire piquer par un frelon, et que j'ai appris à ne plus m'en faire

C'est une histoire que j'ai déjà raconté sur Mastodon, mais je me dis que ça serait intéressant de vous en faire profiter. Voilà comment j'ai réussi à me faire piquer par un frelon qui ne demandait rien.

Ce qui est fascinant dans cette histoire, à mon sens c'est la réunion de facteurs improbable qui ont été réunis. Vous allez voir, c'est franchement n'importe quoi.
Tout d'abord, il faut savoir que je suis une bordélique. Une vraie. Pour vous donner une idée, actuellement je ne dors pas dans mon propre lit parce qu'il est rcouvert de trucss divers. Ma philosophie personnelle sur le rangement est que si une surface à une enjambée à la ronde a plus d'espace libre que la place nécessaire pour poser un pied, c'est qu'il est mal optimisé. J'aime autant vous dire qu'avec mes parents ça a toujours été la guerre pour appliquer mon hygiène de vie; et cette histoire se passe quand j'étais ado, à un âge peu propice à l'obéissance, disons.

Or par un beau jour d'Eté pour une raison vaguement mystérieuse, j'avais décidé de RANGER ma chambre. Impeccable. Plus rien par terre. Ca avait pas du avoir lieu depuis près de trois ans à l'époque. La moquette (j'insiste sur ce point) était vierge du moindre objet - hors meubles. 90% de la surface de la chambre était dénué du moindre obstavle.

Autre point important, ma chambre se trouve en sous-pente, et pendant près de 2~3 ans à cette période j'ai eu un NID de frelons sous mon toit. J'ai passé mes Etés à traquer ces saloperies quand j'entendais leur bourdonnement caractèristique au-dessus de mon lit.

Pas une fois je me suis faite piquer, et j'ai du en dessouder plusieurs dizaines (notamment une fois j'en ai décapité un en vol en le capturant sans faire exprès, et cette histoire mériterait une anecdocte elle-même).

(légère digression mais les frelons font un barroufe MONSTRUEUX, ça donne l'impression d'avoir un drone à moteur à explosions dans sa chambre, on ne peut NORMALEMENT pas ignorer leur présence le cas échéanrt. Normalement. Hahaha)
 
Ordoncques on était en Eté comme là, il faisait chaud et bon, la chambre était rangée, et c'est le moment où j'ai eu l'idée IMPROBABLE : "Tiens, et si je m'allongeais par terre  sans raison ?".

Rétrospectivement, ça peut sembler curieux comme idée, mais remettons nous dans le contexte : farniente, moquette et chambre exceptionnelement impeccable  auriez-vous fait autrement ? (probablement, oui)

Je commence donc à m'allonger sur le flanc telle le Bouddha, et je décide de logiquement poser mon coude par terre pour soutenir ma tête.

Et c'est à ce MOMENT-LA que je l'ai posé sur un frelon qui paressait là au milieu de la chambre sans plus de raison que moi, PILE sur lui [Note : il y a bien 25 m² dans ma chambre chez mes parents].

Alors j'aime autant vous dire que le frelon n'a pas été très content. Pas très longtemps ceci dit puisqu'il s'est pris sur la tête de l'équivalent d'un char Patton pour nous; mais je peux vous dire que je SAIS qu'il n'a pas été content sur le coup, vu qu'il a profité de son dernier instant pour me piquer.
 

Et là, c'est le gag : le venin de frelon c'est beaucouuuuup plus puissant que celui d'une guêpe. Une guêpe, elle vous pique, vous avez l'impression d'avoir saisi une chataîgne à mains nues. Le frelon, non. Trop puissant. Vous êtes paralysé. Et du coup, qui c'était qui était en appuie de tout son poids sur un membre paralysé ? Oui, c'était très rigolo sur le coup.
 
J'ai mis genre un quart d'heure pour réussir à me dégager de cette position, ça été *compliqué*.

Bon après, rétrospectivement, y a pas vraiment de truc grave qui s'est passé, le venin s'est estompé au bout d'une heure, mais je dois dire que je reste assez pantoise sur la quantité d'hasards improbables qu'il a fallu réunir pour que je pose mon coude sur un frelon au milieu d'une pièce VIDE.